[Mise à Jour 26.09.2017 à 20h40] Selon le Vaping Post, l’affaire rapportée par le Sun n’existerait pas. Le Cancer Research UK et l’Advertising Standards Authority (ASA) nient qu’il y ait eu quelconque tentative de blocage des annonces de la campagne Stoptober. Sur son blog, Clive Bates a ajouté une mise à jour : » Le Cancer Research UK déclare qu’il n’a pas été « empêché de faire quoi que ce soit par l’ASA, et rien n’explique pourquoi cette histoire est apparue ». Les pubs du Public Health England passaient à la télé hier soir encore. » Désolé, de nous être fait enfumer par le Sun et d’avoir colporté cette désinformation… 😦« Couldn’t vape it up! Les annonces anti-tabagisme du Cancer Research interdites à cause de règles débiles de Bruxelles ». Avant-hier, le Sun révèle que l’Agence de contrôle des publicités (ASA) aurait refusé d’autoriser la campagne de l’organisation de charité contre le cancer durant Stoptober. Son thème « Quit or switch » – arrête ou passe au vapotage – fait un pied-de-nez au vieux slogan obsolète et meurtrier du « quit or die » – arrête ou meurt -. Mais la campagne de santé publique serait censurée en raison de l’interdiction des bureaucrates européens. « Le comité sur les pratiques publicitaires a implémenté la règle de l’Union Européenne (UE) en février qui rend illégal la promotion « indirecte » de produits nicotinés, ce qui inclut le vapotage », expliquent Harry Cole et Ben Lazarus, les auteurs de l’article. En août, l’ASA avait déjà reçu une dénonciation anonyme contre une annonce pour un produit de vapotage.
Le spot Stoptober passera t-il comme prévu à la télé anglaise en octobre?
Le règlement en voie de réforme
L’organe de contrôle ASA a finalement aussi commenté la situation. « Nos règles interdisent les pubs pour les produits de vapotage sans licence [pharmaceutique] et contenant de la nicotine dans la ligne des lois Européennes qui ont pris effet en 2016. Les annonces pour des produits et les marques sont interdites et ne sont plus diffusées à la TV ou la radio depuis l’an passé », explique un porte-parole de l’organisme. A l’écoute des plaintes contre l’absurdité de ce règlement, il souligne avoir entendu que le Public Health England estime que la prohibition devrait ne pas couvrir les campagnes de santé publique concernant « la réduction des méfaits du vapotage contre ceux des cigarettes ».
L’organe de de contrôle publicitaire est justement en train de proposer une réforme de son règlement sur ce point. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 16 octobre. La règle édictée en février avait été vertement critiquée pour ses effets absurdes et néfastes, notamment par l’Association des professionnels de la vape indépendante britannique IBVTA. La perspective du Brexit devrait aider les britanniques à s’affranchir de ces limitations délétères imposées par les bureaucrates bruxellois, malgré la pression intense du lobby pharma pour les maintenir en place.
En contraste, des voies de défenseurs du vapotage s’élèvent sur les réseaux sociaux pour rappeler que ce risque de censure de l’information sur la réduction des méfaits sur la base des textes de la directive européenne avaient été soulignées et ignorées en son temps. Les propos très agressifs du Commissaire européen Andriukaitis à l’encontre des vapoteurs semblent bien illustrer cette intention de la bureaucratie bruxelloise contre les personnes arrêtant de fumer.
cte, à l’encontre des produits de vapotage sous peine d’une amende jusqu’à 100’000 €. Imitant ainsi la vieille loi de censure contre les préservatifs en vigueur jusqu’à son abrogation en 1986 par la Ministre Michèle Barzach. Depuis l’intronisation de la censure, les chaînes de télévisions publiques semblent évacuer ou traiter de manière négative, jusqu’à l’outrance, le sujet de l’arrêt du tabagisme à l’aide du vapotage. Une consultation par l’association Sovape montre l’étendue du problème de liberté d’expression et du droit à l’information pour préserver sa propre santé que pose cette censure scélérate.
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